Introduction
PARTIE I:
les composantes de l’environnement stratégique de l’entreprise
1- Le macro et microenvironnement de l’entreprise
2- la relation entre la
structure et l’environnement de l’entreprise
3-
Structure de
l’entreprise et complexité de l’environnement
PARTIE II:
les caractéristiques de l’environnement de l’entreprise
1- la
dynamique concurrentielle
2- l’entreprise,
la concurrence et l’Etat
Conclusion
L’organisation évolue dans un contexte
à la fois commercial, économique, politique, technologique, culturel et social
qui peut être plus ou moins dynamique et plus ou moins complexe. Comprendre en
quoi ce contexte affecte l’organisation implique à la fois une analyse des
événements passés et une estimation de l’évolution future. Certaines de ces
variables sont à même de générer des opportunités pour l’organisation, alors
que d’autres recèlent des menaces. D’autres encore peuvent provoquer soit des
opportunités, soit des menaces, selon les ressources détenues par l’organisation
et la manière dont elle saura les exploiter. Cependant, le nombre de ces
variables est généralement si élevé qu’on ne peut pas les analyser toutes.
C’est pourquoi il est utile d’extraire de cette complexité une synthèse des
forces environnementales réellement essentielles pour l’organisation.
L’environnement recouvre une grande diversité d’influences
qu’il est difficile d’interpréter. Le problème ne consiste pas à recenser
toutes les influences environnementales, mais à dresser une cartographie qui
permette d’identifier et de comprendre celles qui ont un réel impact sur
l’organisation. En plus de ca s’ajoute une autre difficulté qui est celle de la turbulence. Même si certains
observateurs voient dans ce point de vue un poncif sans réel fondement, les
managers affirment généralement que le rythme des innovations technologiques et
la globalisation des échanges provoquent des changements plus nombreux et plus
rapides que jamais. Ces derniers, lorsqu’ils sont confrontés à la complexité,
ils se comportent comme n’importe quel individu : ils ont tendance à simplifier
la situation en se focalisant sur les aspects de l’environnement qui ont
peut-être été importants historiquement ou qui confirment leur a priori. Il ne
s’agit pas d’un comportement pathologique spécifique aux managers, mais bien de
l’attitude normale d’un être humain confronté à une situation complexe. Une des
tâches du stratège consiste donc à combattre la tendance à la simplification
excessive tout en réussissant à développer une compréhension de l’environnement qui soit
à la fois utilisable et tournée vers le futur.
Dans
ce travail, nous allons traiter dans une première partie l’ensemble des
composantes de l’environnement stratégique de l’entreprise, un
macro-environnement qui comporte plusieurs éléments à savoir : l’économie,
la politique, la technologie et le socio-culturel et un microenvironnement
prenant en compte les réactions des acteurs : clients, fournisseurs et
concurrents vis-à-vis des produits et services proposés par l’entreprise. Et on
va essayer par la suite de mettre la lumière sur l’interaction structure
environnement
Et
dans une deuxième partie, nous développerons l’analyse stratégique de
l’environnement concurrentiel de l’entreprise, cette analyse stratégique va
porter dans un premier temps sur la
dynamique concurrentielle composer de plusieurs éléments tel que la réputation
la durée de vie du produit et dans un
deuxième temps on essayera d’aborder le rôle de l’Etat dans le développement
des entreprise a savoir dans la lutte contre la concurrence face aux
concurrents potentiels par la mise en place des barrières a l’entrée dans le
marché, par un pouvoir de régulation, etc. donc ici l’Etat joue un rôle
concurrentiel qu’il faut bien éclaircir.
PARTIE I : LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE DE L’ENTREPRISE
1. Le macro-environnement :
Avant de
pouvoir identifier les opportunités et menaces auxquelles une organisation doit
faire face, il est nécessaire de comprendre l’environnement général dans lequel
elle opère. En effet, les grandes tendances présentes au niveau du
macro-environnement peuvent avoir un impact sur les choix stratégiques des
organisations. Le macro-environnement est composé d’un ensemble d’éléments
interdépendants -politique, économique, socio-culturel, technologique,
écologique et légal-. L’important n’est pas d’identifier isolément ces facteurs
mais de comprendre leur dynamique.
1.1
La
politique :
Il est bien évident que les entreprises sont
étroitement dépendantes des contraintes politiques soit qu’elles résultent du
changement de couleur politique du gouvernement soit qu’elles résultent de
modifications liées aux nationalisations, privatisations, etc.




1.2
L’économie
Le deuxième élément concerne le climat économique, c’est-à-dire
l’état de santé général du système économique dans lequel l’entreprise évolue.
Il est composé des conditions extérieures à une
organisation et relatives à la
production de biens (ressources naturelles, travail, capital), la circulation
des capitaux (monnaie, crédit, bourse), la répartition des ressources (emploi,
pouvoir d’achat), la consommation de produits (styles de vie, comportements
d’achat), la richesse collective...etc. qui sont susceptibles d’influer sur la
mise en marché de produits et de services.





L’environnement économique fait
apparaître une évolution du capitalisme moderne. La crise remet même en question
les modes de gouvernance de l’entreprise.
On ne peut plus parler d’un capitalisme mais de « plusieurs capitalismes ». Le gigantisme industriel caractérise les économies occidentales et l’interventionnisme de l’état est plus ou moins poussé selon les pays.
En résumé, nous assistons aujourd’hui à une transformation complète de la concurrence — celle-ci se déplace sur d’autres terrains que les prix et se joue également sur la qualité, les services, l’innovation.
On ne peut plus parler d’un capitalisme mais de « plusieurs capitalismes ». Le gigantisme industriel caractérise les économies occidentales et l’interventionnisme de l’état est plus ou moins poussé selon les pays.
En résumé, nous assistons aujourd’hui à une transformation complète de la concurrence — celle-ci se déplace sur d’autres terrains que les prix et se joue également sur la qualité, les services, l’innovation.
1.3
Socio-culturel
Le troisième élément à prendre en compte correspond aux influences
au niveau social et culturel.
L’environnement socioculturel est composé des
conditions extérieures à une organisation et relatives aux institutions et aux
forces qui sont susceptibles d’influencer les croyances, les attitudes, les
comportements et les valeurs d’une société. Il comprend les modes de vie, les
valeurs morales, les courants de pensées de la société qui influencent les
besoins économiques de la clientèle de l’entreprise




1.4
Technologie
Le quatrième élément à prendre en compte concerne la dimension
technologique.
L’environnement technologique fait l’objet d’une surveillance permanente. L’innovation est devenue une composante essentielle de la compétitivité de l’entreprise et on peut même dire, dans une certaine mesure, que l’innovation est la forme la plus « cruelle » de concurrence dans la mesure où elle peut aboutir à la disparition de certaines entreprises. Dans ce domaine de nombreux changements peuvent affecter l’entreprise tant sur le plan de la fabrication (mise en œuvre de nouveaux procédés) que sur celui de la gestion (développement de l’informatique de gestion dans tous les domaines) ou encore de l’approvisionnement. Les investissements en « veille technologique » et en recherche-développement s’inscrivent donc dans le cadre de la mise en œuvre de stratégies à moyen et long terme destinées à assurer la pérennité de l’entreprise.
L’environnement technologique fait l’objet d’une surveillance permanente. L’innovation est devenue une composante essentielle de la compétitivité de l’entreprise et on peut même dire, dans une certaine mesure, que l’innovation est la forme la plus « cruelle » de concurrence dans la mesure où elle peut aboutir à la disparition de certaines entreprises. Dans ce domaine de nombreux changements peuvent affecter l’entreprise tant sur le plan de la fabrication (mise en œuvre de nouveaux procédés) que sur celui de la gestion (développement de l’informatique de gestion dans tous les domaines) ou encore de l’approvisionnement. Les investissements en « veille technologique » et en recherche-développement s’inscrivent donc dans le cadre de la mise en œuvre de stratégies à moyen et long terme destinées à assurer la pérennité de l’entreprise.



1.5
Écologie
L’environnement écologique est composé des conditions
extérieures à une organisation et relatives aux milieux où vivent les êtres
vivants, aux rapports de ces êtres avec leur milieu et à l’exploitation des
ressources naturelles nécessaire à l’activité économique et susceptible de
menacer ce rapport Les entreprises progressent vers davantage de respect
de l’environnement – à cet égard la démarche dépasse de loin l’installation da
bacs à recyclage ou de campagnes écologiques anti-pollution ou d’incitations à
économiser l’eau et l’électricité ! Il faudra s’intéresser à la
provenance des produits, aux matériaux utilisés, aux mentalités. Par
ailleurs, l’entreprise ne doit pas oublier que le consommateur est de plus en
plus attentif à tous ces éléments.
Les tendances actuelles
que l’entreprise doit prendre en considération dans ses investissement futures sont
principalement la pénurie des
ressources naturelles; l’augmentation des coûts énergétiques; l’accroissement
du taux de pollution; l’intervention gouvernementale. Et donc L’entreprise doit
mesurer sa performance sur le respect des lois environnementales ; de prévoir
les coûts écologiques avant qu’ils n’arrivent ; d’étudier l’effet de ses
produits sur l’environnement ; de mettre ses ressources à contribution. On
parle de plus en plus de l’investissement socialement responsable.
1.6
L’environnement
légal
L’ensemble des règles du jeu que l’entreprise devra
respecter (réglementation fiscale, commerciale, sociale…) L’état règlemente l’activité économique en
encadrant l’emploi, la concurrence, en adoptant une politique plus ou moins
restrictive au niveau du crédit, etc…. pour beaucoup d’entreprises, cet
interventionnisme étatique est pesant par les contraintes qu’il impose. Par
exemple, la législation sociale est plus ou moins importante en fonction de la
nature des rapports de force sociaux — il en va de même pour la très forte
réglementation concernant la sécurité et la qualité des produits et ceci en
raison de la pression exercée par les organisations consommateurs.
De très lourdes contraintes réglementaires pèsent non seulement sur les produits (normes d’hygiène et de sécurité, qualité, composition des produits) mais encore sur les conditions de la concurrence (réglementation des ententes et abus de position dominante, réglementation de la publicité, des contrats commerciaux, etc….), sur les prix (étiquetage, blocage des prix) sur le crédit (l’état et les organisations internationales élaborent des politiques plus ou moins restrictive à ce niveau).
De très lourdes contraintes réglementaires pèsent non seulement sur les produits (normes d’hygiène et de sécurité, qualité, composition des produits) mais encore sur les conditions de la concurrence (réglementation des ententes et abus de position dominante, réglementation de la publicité, des contrats commerciaux, etc….), sur les prix (étiquetage, blocage des prix) sur le crédit (l’état et les organisations internationales élaborent des politiques plus ou moins restrictive à ce niveau).
En conclusion sur ce point, les entreprises s’insèrent
dans leur milieu et le façonnent. Pour minimiser les contraintes
environnementales les entreprises entretiennent entre elles des relations
variées — d’une part elles s’affrontent sur des marchés et se livrent à une
concurrence plus ou moins féroce et d’autre part des relations de complémentarité,
faites d’associations ou de dominations peuvent s’instaurer entre elles.
2.
le micro-environnement
On
entend par micro-environnement l’ensemble des acteurs qui interviennent dans
l’entourage immédiat de l’entreprise .ses acteurs influencent directement la
performance des entreprises et particulier les entreprises du même secteur. En effet la performance de
l’entreprise vient de sa compréhension
de son environnement et de sa
capacité à s’y adapter, et donc une
bonne analyse des composantes de cet micro-environnement va permettre a
l’entreprise de mener un diagnostic et
évaluer les opportunités et les menaces,
ainsi ce qui est négociable pour elle.
Dans
un environnement donne les forces d’un
micro-environnement d’une entreprise
sont :
2.1 L’entreprise
L'entreprise elle-même est le premier
élément du micro-environnement. Son organisation interne peut constituer une
menace ou une opportunité. Etant
constitué du top management, l'opérationnel et l'exécutif, l'organisation de
l'entreprise doit faire de sorte que les ordres provenant du top management
soient simplifies au niveau opérationnel pour être utilisées avec efficacité et
efficience au niveau des exécutants. L'information doit passer dans une
entreprise à tous les échelons afin de garder des bonnes orientations et que la
structure de celle-ci doit être un atout dans son environnement.
2.2 Le fournisseur
Une entreprise doit acquérir des
ressources nécessaires pour pouvoir produire et donc elle doit élaborer des
relations très suivies avec les fournisseurs. Un service d'approvisionnement doit nous
montrer son efficacité en période de pénurie. Si non une pénurie en input
créerait un arrêt de notre travail. Pour cela, nous devons améliorer le crédit
fournisseur, élaborer des bonnes relations et transformer notre fournisseur en
client. Evoluant ainsi, nous devons connaître la branche de notre fournisseur. La
gestion de l'approvisionnement doit être efficace parce que celui-ci peut
constituer un atout ou une faiblesse pour notre entreprise.
2.3 Les
intermédiaires
C'est toute institution qui participe
à la distribution, à la vente ou à la promotion des produits de l'entreprise
auprès du marché final. De façon générale, on distingue deux types
d'intermédiaires :




2.4 La clientèle
La clientèle est l'élément clés de
l'environnement micro-économique d'une entreprise. La clientèle n'est pas une
entité homogène, l'entreprise s'adresse donc à plusieurs sortes de clientèles
au marché :





Une entreprise qui cherche à comprendre son environnement
doit avoir l'idée selon laquelle, le comportement d'achat diffère selon les
types de marchés.
2.5 La concurrence :
Les efforts d'un entreprise sont
souvent contrecarrés par ceux des ses concurrents. Ces derniers doivent faire
l'objet d'une étude attentive si l'on veut gagner.
Selon Albert W- Emery, « le
marketing est une forme de guerre dans laquelle on gagne des batailles à coups
d'idées, de slogans et de raisonnements ».[1]
Ceci pour dire que le marché où doit évoluer toute entreprise est composé des
concurrents et donc une concurrence loyale pousse chacune à trouver son gain.
Il convient de noter que
l'environnement concurrentiel n'est pas seulement composé des entreprises qui
fabriquent les mêmes produits qu'elle. L'entreprise devrait considérer comme
concurrents tous ceux qui sont susceptibles de répondre au besoin générique
donc au même besoin que vous satisfaites. Pour une entreprise, est concurrent
tout celui qui fabrique un produit capable de satisfaire le même besoin que le
notre.
2.6 Les
publics
L'entreprise n'est pas seulement
confrontée à la concurrence mais elle doit aussi tenir compte du public au
milieu duquel elle travaille. Un public est un groupe ayant un impact réel au
potentiel sur la capacité d'une entreprise à atteindre se objectifs, ces
publics peuvent soit fermer ou favoriser l'action de l'entreprise. L'entreprise
est généralement confrontée à sept types de public :




-
Le droit à l'information
-
Le droit à la formation
-
Le droit à la santé et sécurité
-
Le droit à l'égalité dans la
conclusion de contrat et à la loyauté de transaction
-
Le droit de se défendre et
d'accéder librement à la justice
-
Le droit à la représentation.


3- Structure de
l’entreprise et complexité de l’environnement
Depuis
les Années 80, de nombreuses entreprises ont transforme leur structure
Organisationnelle en décentralisant de
manière importante les décisions et En introduisant de nouvelles pratiques de travail,
passant ainsi d’une structure hiérarchisée à une structure plus flexible. En
exploitant une enquête Représentative des établissements français de plus de 20
salarie, nous montrons que le choix de structure organisationnelle fait par une
entreprise est influence Par la complexité de l’environnement suivant une
relation non linéaire. Les Structures flexibles sont associées a des environnements
soit faiblement complexes, Soit au contraire très complexes, alors que les
structures hiérarchisées Sont associées à des environnements complexes.


§ la structure organisationnelle verticale
est optimale dans un environnement complexe ;
§ la structure horizontale avec leader
est optimale dans un environnement peu complexe ;
§ la structure horizontale sans leader
est optimale dans un environnement pas du tout complexe ou alors tr`es
complexe. si l’on associe à chacune des structures, sans leader, avec leader et
verticale, un niveau de centralisation de l’information croissant.
PARTIE II : LES CARACTÉRISTIQUE DE L’ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE DE L’ENTREPRISE
1. la dynamique concurrentielle :
La
dynamique concurrentielle consiste à introduire la notion du temps dans
l’analyse stratégique de l’environnement concurrentielle de l’entreprise. Le
temps est un facteur déterminant dans la concurrence surtout dans les domaines
de hyper-compétition. De ce fait cet axe va porter sur, la durée de vie du
produit, l’avantage de l’innovateur, et la consolidation d’une réputation.
1.1 La
durée de vie du produit


§ le
cas de la concurrence intra-standard : dans ce cas,
les entreprises choisissent la compatibilité, la concurrence s’établit alors
sur les critères de prix et de qualité. L’un des bénéfices est que le risque
(financier, technologique et industriel) et les gains escomptés sont
limités ;
§ le
cas de la concurrence inter-standard : avec la concurrence inter-standard, les entreprises
veulent crée un monopole via
l’innovation, ce qui a pour conséquence un accroissement du risque, ce qui peut
aller jusqu'à la disparition de l’un des concurrents. Mais l’entreprise
dominante peut choisir d’avoir un monopole exclusif ou d’accepter la présence
d’entreprise travaillant sous licence.
1.2 Le leader ou le suiveur
L’entreprise qui arrivent à prendre
la tête du train de l’innovation arrive à crée un important avantage
concurrentiel, car elle est la première à offrir un nouveaux produit ou utilise
une nouvelle technologie ce qui lui permet de crée un monopole. L’avantage du
premier entrant peut émaner de trois sources principales :



1.3 Le
rôle de la réputation
La réputation est par
définition un actif intangible, difficilement mesurable et dépendant du temps
nécessaire pour la forger. Par contre, elle peut être évaluée, par les parties
prenantes de l’entreprise (clients, fournisseurs, investisseurs, salaries…), a
travers le respect par l’entreprise de certaines dimensions. D’ailleurs, des
magazines comme « Fortune » ou le « Financial Times » publient régulièrement des classements des
entreprises les plus respectées ou les plus cités spontanément. Quelques
critères émergent de ces évaluations :





1.4
Un modèle de la rivalité
concurrentielle
Les méthodologies pour
analyser la concurrence sont principalement issues de l’économie industrielle.
Développer une approche renouvelée de la concurrence suppose quelques
précautions méthodologiques.
La première précaution est
de recourir a des cas qui peuvent être interpréter ainsi que généraliser. En
deuxième lieu spécifier l’unité du temps, parce que ce dernier peut aller
jusqu'à modifier les structures de marchés, car on approche statique, il y a
une certaine stabilité, les structures de marchés sont considérées stables et
données, par contre en approche dynamique, le comportement des firmes évolue et
transforme les structures mêmes des activités, de ce fait les structures de
marché deviennent ainsi des variables du modèle. La représentation suivante
explique très bien la rivalité concurrentielle, on commence par un marché à
l’origine stables.
On a commencé par un marché
stable, mais sous l’impulsion d’acteurs en place, les comportements
concurrentiels évoluent :
Guerre des prix, par
exemple, ou différenciation technologique (relation 1). Sous l’impulsion
de nouveaux acteurs, le nombre de concurrents et l’intensité de la concurrence
s’accroissent. Leurs entrées font évoluer les structures de l’activité (relations
2 et 5).
Cependant, certains
comportements des entreprises en place peuvent être plus agressifs. Les
comportements de préemption, de first mover ou de prédation sont susceptibles
d’élever les barrières a l’entrée (relation 3, puis relation 5), et donc
de modifier une fois encore la structure de l’activité. Enfin, une politique publique ou
réglementaire peut profondément influencer les structures de marche existantes
au départ, en modifiant les conditions économiques de l’activité, les
structures de marche, et le nombre de concurrents (relations 4, puis 5 et 2).
Finalement, le cas le plus classique est traduit par l’existence d’un niveau de
performance des entreprises d’une industrie ou d’un marché, supérieur à la
moyenne d’autres activités. Ceci convainc alors des entreprises, jusqu’alors
absentes, a y entrer (relation 7).
2. L’entreprise, la concurrence et l’Etat :
Dans
une deuxième section on essayera d’aborder le rôle de l’Etat dans le
développement des entreprise a savoir dans la lutte contre la concurrence face
aux concurrents potentiels par la mise en place des barrières a l’entrée dans
le marché, par un pouvoir de régulation, etc. dans ici l’Etat joue un rôle
concurrentiel qu’il faut bien éclaircir.
Même
si Porter n’a pas inclus cette sixième force dans son modèle (essentiellement
pour des raisons idéologiques liées à sa vision libérale de l’économie), elle y
a indiscutablement sa place. En effet, l’État – et plus généralement toutes les
autorités de régulation, qu’elles soient locales ou supranationales – a le
pouvoir de modifier profondément la capacité des organisations à générer du
profit et plus généralement à tenir leur rôle dans le jeu concurrentiel. Le
rôle concurrentiel des pouvoirs publics comprend de multiples aspects :







Il
est à remarquer que les instances de régulation n’interviennent généralement
pas de leur propre initiative pour structurer, protéger ou réglementer une
industrie.
Le
plus souvent, ce sont les concurrents eux-mêmes qui réclament cette ingérence,
afin de construire des barrières à l’entrée vis-à-vis de concurrents
potentiels. Les arguments utilisés pour inciter l’État à réguler une industrie
sont de plusieurs types :




Conclusion
L'entreprise est un système ouvert qui survit et se
développe dans un environnement en constante évolution, porteur de menaces et
d'opportunités.
En effet les entreprises éprouvent de plus en plus des difficultés à
maîtriser leur environnement. L'économie se mondialise et la concurrence
s'exacerbe au niveau international. C'est la raison pour laquelle les
entreprises modernes cherchent à anticiper et, quelquefois à influencer leur
environnement ; Et ce qui nécessitera une réflexion
stratégique qui consistera à déterminer
clairement des objectifs et à formuler les stratégies à mettre en œuvre.
La prise en compte du
micro et macro environnement et la
recherche de suffisamment d’information
permettent d’alléger la complexité et l’instabilité de l’environnement, ainsi
de prévoir et d’anticiper sur les aléas ; Car mieux l’acteur est informé,
plus il possède de chances de construire un comportement intelligible dans des
circonstances nouvelles.
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