La pensée classique :
Adam Smith (1723-1790),
Ricardo (1772-1823) :
Ils
analysent les principales fonctions (la production, la consommation, les
échanges) et se montrent confient dans les mécanismes du marché, pour assurer
les grandes équilibres et la croissance économique. Ils sont tous partisans du
libre-échange. Quatre points fondamentaux caractérisent ce courant de
pensée :
Ø La liberté
des individus (liberté d’entreprendre, liberté de contracter, liberté de
concurrence).
Ø Le marché
comme régulateur de l’économie, dont le fonctionnement assure les grands
équilibres.
Ø Le non
intervention de l’Etat dans la vie économique.
Ø L’Etat se
contente d’assumer les fonctions régaliennes (la police, la défense nationale,
l’éducation nationale, la justice).
La pensée néo-classique : Menger (1840-1921), Walras
(1834-1910) sont les fondateurs :
Ils approfondissent et rénovent la
pensée classique d’où son nom. Les questions qui les intéressent, entre
autres :
·
Comment se forment les prix des biens et des facteurs
de productions ?
·
Comment la richesse produit est-elle répartie entre
les facteurs de productions ? (Salarié, propriétaire, Etat).
Classiques et néo-classiques forment
de courent libéral.
La pensée Marxiste : Karl Marx (1818-1883) :
Il critique l’économie libérale.
L’économie de marché est profondément injuste et inégalitaire. Les individus ne
sont ni libres, ni égaux dans ka répartition de la richesse (Plus-value). Il
est à l’origine de l’économie socialiste.
La pensée Keynésienne : Keynes (1883-1946)
L’économie de marché n’est que
rarement en équilibre. Pour Keynes, l’Etat doit intervenir dans la vie
économique pour rétablir les grands équilibres. Dans sa théorie générale de
l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936), il justifie le recours au
déficit public pour stimuler l’emploi.
Keynes dit que la macro-économique
peut s’opposer à la micro-économique donc la théorie de Smith de la main
invisible est fausse. Pour Keynes, il part y avoir une contradiction entre la
micro et la macro-économique. Une baisse générale des salaires sera profitable
à l’entreprise mais elle risque d’entrainer une baisse de la demande.
La pensée Physiocratique :
Est une école de pensée économique
et politique née en France vers 1750, qui a connu son apogée au cours de la
seconde moitié du XVIII siècle, et qui est à l’origine de la conception moderne
de l’économie.
Les Physiocrates considèrent que la
richesse d’un pays consiste en la richesse de tous ses habitants et non pas
seulement en celle de l’Etat. Cette richesse est formée de tous les biens qui
satisfont un besoin et non de métaux précieux qu’il faudrait thésauriser. La
richesse doit être produite par le
travail. Pour les Physiocrates la seule activité réellement productive est
l’agriculture. La terre multiplie les biens, une graine semée produit plusieurs
graines. Au final, la terre laisse un produit net ou surplus. L’industrie et le
commerce sont considérés comme activités stériles car elles se contentent de
transformer les matières premières produites par l’agriculture.
La pensée Mercantilisme :
Est un courant de la pensée
économique contemporaine de la colonisation du nouveau monde et de triomphe de
la monarchie absolue. Il considéré que «le prince, dont la puissance repose sur
l’or et sa collecte par l’impôt, doit s’appuyer sur la classe des marchands et
favoriser l’essor industriel et commercial de la nation afin qu’un excédent
commercial permette l’entrée des métaux précieux ».
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